Le lys, depuis le Moyen Âge, a été une fleur très liée avec le sacre et la royauté.
La beauté de la fleur de lys a été utilisée afin d’amplifier la grâce des histoires sacrées qui sont racontées en imagerie sur les murs des églises pendant cette époque.
Ainsi ici à Rabastens, on peut voir sur une fresque à Notre Dame du Bourg, l’ange avec des lys. Les fidèles avaient une vraie connaissance de la fleur gracieuse et parfumée, ont pu mieux apprécier cette scène sacrée. La fleur fait le lien entre le vrai monde et celui des anges.
« C’était aussi une plante médicinale, les racines et le feuillage étaient recommandés pour toutes sortes de problèmes liés avec le peau, brûlures, plaies et morsures ainsi que la lèpre » (Le lis au Moyen âge – 2016, Audrey Dominguez).
La reconnaissance de ces vertus médicinales a peut-être aussi contribué à cet aura du sacré attribué à cette fleur.